Spoiler de début d’article : les paillettes, c’est pour camoufler les cernes
Quand j’ai commencé dans ce métier, j’étais pleine d’enthousiasme, de bonne volonté… et un peu naïve aussi (on l’est tous au début hein 😅)
Aujourd’hui, après quelques centaines d’heures de briefing, de montage, de galères (et de magie aussi), je peux te dire qu’il y a 5 vérités que j’aurais adoré entendre plus tôt.
Tu n’organises pas des événements, tu gères des émotions
Ce métier, c’est 50 % de logistique et 50 % de gestion des émotions — pas seulement les tiennes, mais celles du client, des participants, parfois même des prestataires. Entre une participante qui rate son train et un client stressé jusqu’à la dernière minute, tu joues tour à tour les coachs, les médiateurs, les psy… et parfois les parents de secours.
Car si les paillettes cachent parfois la fatigue, chaque sourire obtenu est une récompense bien plus grande que tu ne l’imagines.
Tu dors peu, mais tu vis intensément
Ton téléphone sonne dès 6h (coucou les conversations WhatsApp), les premières livraisons arrivent, les briefings s’enchaînent, et le démontage se fait souvent au cœur de la nuit.
Tu finis épuisé.e, mais avec ce sentiment unique que chaque seconde en valait la peine. C’est un métier intense, éprouvant, mais absolument vibrant — à condition d’être « câblé·e » pour ça.
Le “tout est prêt”, ça n’existe pas
Le bug survient toujours quand on s’y attend le moins — panne technique, retard de prestataire, changement météo de dernière minute. Tu deviens experte en « damage control » (et en poker face) : tu gères, tu improvises, tu rassures, et surtout, tu fais que ce chaos semble avoir été planifié depuis le début. Finalement, c’est ça, la vraie magie de l’événementiel.
Le relationnel, c’est 70% du boulot
Peu importe la puissance de tes outils, si tu ne sais pas naviguer entre interlocuteurs — clients, techniciens, graphistes, prestataires — tout se complique. Écoute, empathie, adaptabilité : ces qualités humaines sont ton atout le plus précieux. Ton capital sympathie ? À cultiver sans modération.
Il faut se préserver pour durer
Au début, on accepte tout. Les nuits blanches, les sollicitations incessantes, les clients exigeants… Tu découvres avec le temps qu’au-delà de la passion, ce qui permet de durer, c’est poser tes limites, choisir tes projets, et dire « non » quand il le faut. Travailler dans la sérénité, c’est possible — à condition de se respecter.